La culture se mobilise pour la COP21 : dans tous les domaines, le théâtre, les arts visuels, la musique… plus de 250 projets dans le monde dont la moitié en Ile-de-France dont certains resteront visibles au-delà de la COP21. Site officiel de la COP21
Jusqu’au 28 février 2016, Exposition « Climats artificiels » à la Fondation EDF Electra : évocations poétiques de « Climats », avec près de 30 installations, photographies et vidéos qui illustrent les parts de naturel et d’artificiel du monde contemporain (6 rue Récamier – 75007).
Du 25 novembre 2015 au 3 janvier 2016), sur le canal de l’Ourcq à la Villette, l’œuvre « L’eau qui dort » de Michael Pinsky : une œuvre composée d’une quarantaine de pièces flottantes, récupérées dans l’eau du canal, vélos, caddies, panneaux, bidons… Avec cette œuvre mise en lumière et accompagnée d’une bande sonore, Michael Pinsky invite à s’interroger sur les conséquences d’un geste « banal », celui de jeter, reproduit à l’échelle de la société.
Du 28 novembre au 8 janvier 2016, à l’Hôtel de Ville de Paris, l’exposition EMPREINTE, réalisée par le collectif Argos, propose un tour du monde des initiatives écologiques réussies, Voir les pays visités
Du 1er au 31 Décembre 2015, à La Recyclerie (83, Boulevard Ornano – 75018 Paris) : Du Népal au Costa Rica, en passant par l’Afrique, perçoit-on la beauté de notre planète de la même façon ? C’est la réponse à laquelle se propose de répondre l’association étudiante CliMates, à travers son exposition « Life in a changing World » qui présente les lauréats de son premier concours photo. « Nous souhaitons mettre en exergue la richesse et la beauté de notre planète et ainsi inspirer la mobilisation et la réflexion pour la préserver ».
Sur la façade du Mona Bismarck American Center (34 avenue de New York, 75016 Paris), « Particle Falls », une cascade numérique de l’artiste américaine Andrea Polli dont la couleur et l’animation varient en temps réel selon le taux de CO2 (du 6 novembre au 13 décembre 2015).
Au Panthéon : L’horloge géante constituée de 12 blocs de glace (80 tonnes au total) en provenance d’un fjord du Groenland a été installée dans la nuit du 3 décembre. Elle va fondre en quelques jours, avant la fin de la COP, symbolisant la fonte des glaciers et l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique. C’est l’oeuvre de l’artiste dano-islandais Olafur Eliasson, concerné depuis longtemps par la question climatique et la fonte de la banquise.
Au Théâtre de la ville, David Lescot présente « Les Glaciers grondants », une pièce pour laquelle l’auteur a interrogé des membres du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) et des « climatosceptiques » (du 4 au 8 décembre).
A la Maison des métallos, Kyoto forever 2, une comédie-création d’une séance de négociations entre « experts et diplomates » sur une limitation de la hausse de la température du globe (jusqu’au 6 décembre).