Exposition Albert Marquet, peintre du temps suspendu, au musée d’Art moderne de la ville de Paris du 25 Mars au 21 août 2016.
Le Musée d’art moderne de la ville de Paris consacre une exposition rétrospective à Albert Marquet, l’un des grands peintres modernes du 20ème siècle (1875-1947). Elle rassemble une centaine d’œuvres – peintures et dessins – dont certaines montrées pour la première fois en France.
Le parcours chronologique et thématique permet de découvrir un artiste qui a évolué du post-impressionnisme au fauvisme tout en gardant son indépendance et son style. Artiste libre, grand voyageur, promeneur solitaire, ses motifs favoris portent principalement sur les bords de fleuves, rivières et mer.
Les premiers tableaux mettent en lumière les œuvres de la période fauve aux couleurs pures comme Les nus caractéristiques, à la fois académiques et sensuels. Le parcours évolue vers les thèmes que l’artiste a peints tout au long de sa vie dans les mêmes lieux : les paysages marins, Paris, la Seine, les ports et l’eau sont déclinés en de multiples nuances.
Une très belle exposition à voir, ne serait-ce que pour la subtilité et la justesse des couleurs, les reflets de l’eau et toutes les variations possibles d’un même paysage.
Eblouissant. Ce peintre inclassable, qui a l’air bien sage, mais qui capte le mystère et l’essence d’un paysage ou d’une lumière. Il rend surnaturels (?) les paysages. Il leur donne à la fois acuité et évanescence. Ils sont précis et oniriques, comme une synthèse entre la matière et l’idée du paysage. Il capture des instants d’éternité avec une lumière subtile qui éclaire des tonalités sourdes. Bref, j’ai adoré cette expo qui fait découvrir Albert Marquet. (L’affiche de l’expo n’est pas du tout significative, à mon avis).
Magnifique exposition aux formes simples et grande maîtrise du trait chez ce peintre.
Malgré les thèmes redondants, et une simplicité apparente, ce qui frappe essentiellement est la beauté de la lumière, les reflets, les variations sur l’eau ainsi que les transparences des couleurs au fil des saisons.