« César, la rétrospective », au Centre Pompidou, Paris 4e, jusqu’au 26 mars 2018.
A travers une centaine de pièces, cette exposition rend compte de plus de cinquante ans de création d’un artiste constamment à la recherche de formes artistiques nouvelles : de ses premiers « fers soudés » à ses compressions, de ses expansions à ses dernières sculptures monumentales, en passant par les empreintes humaines.
Coup de coeur !
Pour le 20e anniversaire de la mort de César Baldaccini (1921-1998), le Centre Pompidou présente une rétrospective de ses œuvres qui retrace plus de cinquante ans de création.
A travers une centaine de pièces, cette exposition rend compte d’une œuvre qui mérite d’être redécouverte après avoir été un temps délaissée par la critique.
Toujours à la recherche de formes artistiques nouvelles, César cherchait constamment à innover, ce que la rétrospective met clairement en lumière. Elle est présentée dans un vaste espace ouvert qui permet de découvrir un demi-siècle de sculptures.
Parmi les créations : plusieurs fers soudés de ses débuts dont l’Esturgeon, poisson géant qui le fit remarquer en 1954 ; les expansions dans les années 1960, quand César découvre la mousse de polyuréthane ; les empreintes comme le moulage de son pouce décliné en différentes tailles et plusieurs matériaux ; les enveloppages en plexiglas comme le « moulin à café et plexiglas » de 1971 ; les compressions automobiles aux couleurs brillantes, acidulées, réalisées par César peu de temps avant sa mort en 1998.
Commissariat : Bernard Blistène, directeur du Musée national d’art moderne et commissaire de l’exposition et Bénédicte Ajac, commissaire associée.
La présentation sur ce grand plateau ouvert est superbe. On peut avoir un point de vue différent sur les oeuvres, le nez collé dessus ou bien au contraire de l’autre côté de la salle. Ainsi une compression accrochée au mur à 2 mètres, c’est de la ferraille écrabouillée, à 20 mètres de là, je me retourne et vois un tableau grand format aux couleurs chatoyantes…