Exposition « Hammershøi. Le maître de la peinture danoise« , au musée Jacquemart-André (Paris 8e), du 14 mars au 22 juillet 2019.
Une rétrospective d’une quarantaine d’oeuvres est consacrée au maître de la peinture danoise, Vilhelm Hammershøi (1864-1916). Hammershøi fascine par ses peintures, dans des gammes de gris et de blanc, représentant des intérieurs vides où apparaît parfois la silhouette d’une femme de dos.
Les tableaux exposés évoquent l’ensemble de l’œuvre d’Hammershøi et son atmosphère profonde et mélancolique. Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il peignait : ses modèles sont sa mère, sa soeur, son frère, son beau-frère, son épouse Ida ainsi que les appartements qu’il a habités à Copenhague.
Une quarantaine de ses œuvres sont exposées en regard de quelques toiles de ses contemporains et artistes de son entourage : on ne se trompe pas entre les tableaux de Vilhelm Hammershøi et ceux de son frère Svend Hammershøi, de son beau-frère Peter Ilsted ou de son ami Carl Holsøe… chez ces derniers, quelques touches de couleur donnent un peu de chaleur.
Les paysages paraissent un peu moins froids, quoique dénués de vie humaine ou animale, l’herbe y est verte, d’un vert neutre et le ciel immense.
Et pourtant, la plupart des tableaux sont fascinants dans leur sobriété. Sur l’un des plus remarquables, peint en 1906 « Intérieur, rayon de soleil sur le sol », toute silhouette, même de dos, a disparu pour laisser la place à des effets géométriques d’ombre et de lumière provenant du soleil à travers une fenêtre.
Commissaires : Jean-Loup Champion, éditeur, historien de l’art et commissaire d’expositions ; Pierre Curie, conservateur en chef du patrimoine.
Tout baigne dans une atmosphère mélancolique et triste, avec tous ces personnages surtout des femmes qui ont l’air de flotter seules, perdues dans une bulle intérieure.
C’est triste mais c’est beau et quand par hasard, il y a un rayon de soleil, cela devient sublime et on a l’impression de respirer.
Quand on pense qu’au même moment il y avait les impressionnistes !
Dès le début de l expo, on est immédiatement frappé par l’atmosphère énigmatique qui émane de ces tableaux. Des intérieurs sobres et dépouillés où il n’y a presque rien.
Les personnages où il n’y pas d’action ni d’expression. Souvent vus de dos mais il se dégage de ce vide intérieur un charme mélancolique.
On regarde, on écoute le silence. Chaque toile laisse songeur dans des nuances de gris et blanc qui invitent à la solitude.
Peintre poète qui se regarde en silence…
Dès le début de l’expo, on est immédiatement frappé par l’atmosphère énigmatique qui émane de ces tableaux. Des intérieurs sobres et dépouillés où il n’y a presque rien.
Les personnages où il n’y pas d’action ni d’expression. Souvent vus de dos mais il se dégage de ce vide intérieur un charme mélancolique.
On regarde, on écoute le silence. Chaque toile laisse songeur dans des nuances de gris et blanc qui invite à la solitude.
Peintre poète qui se regarde en silence…