Exposition « Almost Human« , au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, du 15 mars au 14 juillet 2019.
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective en France du sculpteur et peintre Thomas Houseago.
Utilisant des matériaux comme le bois, le plâtre, le fer ou le bronze, Thomas Houseago se concentre sur une représentation de la figure humaine dans l’espace.
Thomas Houseago est un sculpteur et peintre né à Leeds (Royaume-Uni) en 1972. Il vit et travaille à Los Angeles depuis 2003
L’exposition Almost Human retrace les différentes évolutions du travail de l’artiste, de ses œuvres des années 1990 jusqu’à ses dernières réalisations. Le parcours, principalement chronologique, s’articule autour de quatre salles, qui croisent à la fois les grandes étapes géographiques de la vie de l’artiste, mais aussi son rapport intrinsèque aux matériaux.
Une imposante œuvre en bronze, intitulée Striding Figure II (Ghost), est également installée dans le bassin de l’esplanade du musée.
L’exposition s’ouvre sur les sculptures anthropomorphes des débuts de l’artiste et reprend l’équilibre et l’aspect brut du plâtre est parfois teinté de couleur.
La deuxième salle de l’exposition est pensée autour de sculptures hybrides et expérimentales. Elles servent de passerelle entre les œuvres figuratives du début de sa carrière et les ensembles architecturés et immersifs, qui constituent la plus grande partie de la production actuelle de Thomas Houseago.
La troisième salle, la plus monumentale, est consacrée au gigantisme et à la noirceur où se répand le sentiment troublant d’isolement et d’introspection. L’Homme pressé, imposant colosse de bronze prenant possession de la verticalité des lieux, est contré par l’horizontalité de la sculpture couchée Wood Skeleton I (Father) et de la longue frise murale de la série Black Paintings.
La quatrième salle est un espace immersif dédié à la présentation de l’œuvre Cast Studio (Stage–Chairs–Bed–Mound–Cave–Bath–Grave), réalisée spécialement pour l’exposition. Accompagnée d’un film et de photographies retraçant sa conception, cette sculpture – moulée dans l’argile – retranscrit physiquement l’atelier de l’artiste à travers ses mouvements et actions, et marque ainsi son retour à la dimension performative de ses premières œuvres.
Commissaire : Olivia Gaultier-Jeanroy
(Source site du musée d’Art moderne)
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