Cet hôtel particulier construit entre 1869 et 1876 était la riche demeure d’un couple de collectionneurs, Edouard André, héritier d’une lignée de banquiers et Nélie Jacquemart, peintre en vogue qu’il épousa en 1881.
Leurs exceptionnelles collections, acquises lors de leurs nombreux voyages en Italie mais également au Proche-Orient, meublent cet hôtel et en font un lieu d’exception tant par la somptuosité du décor que par la qualité des œuvres conservées, notamment des œuvres italiennes du XIVe au XVIe siècle.
Le musée est actuellement fermé pour des travaux de restauration. Réouverture en septembre 2024.
Cet hôtel particulier comprend plusieurs pièces où sont exposées les collections rassemblées par Edouard André et Nélie Jacquemart.
Le salon des peintures est une antichambre, éclairée de l’extérieur par trois baies vitrées, qui précède le grand salon. Des œuvres de Boucher, Chardin, Canaletto, Nattier y sont exposées. Edouard André et Nélie Jacquemart avaient une passion pour la peinture du XVIIIe siècle
C’est dans le Grand salon qu’Edouard André et Nélie Jacquemart recevaient leurs invités lors de fêtes somptueuses. Il n’y a pas de peintures ici mais une belle collection de bustes en marbre du XVIIIe siècle créant une galerie de sculptures.
Le salon de musique est une autre pièce de réception. Il est typique du Second Empire avec ses murs tendus de rouge et ses meubles en bois foncé. Les peintures qui ornent la pièce ramènent au XVIIIe siècle français avec des oeuvres d’Hubert Robert, de Fragonard, des portraits de Perronneau… La peinture du plafond est signée par un des peintres décorateurs de l’époque, Pierre-Victor Galland.
La salle à manger était importante dans la vie quotidienne de l’hôtel particulier et cela se remarque. Sur le pourtour, une série de consoles Louis XV en bois sculpté et doré servent de dessertes. Au-dessus de la cheminée, cinq tapisseries de la tenture d’Achille, tissées à Bruxelles au XVIIIe siècle. Mais l’élément le plus surprenant de la salle est la fresque au plafond, une œuvre de Giambattista Tiepolo. A ne pas manquer !
Du 14 mars au 22 juillet 2019 : Hammershøi, le maître de la peinture danoise
Expositions passées :
Du 21 septembre au 28 janvier 2019 : Caravage à Rome, amis & ennemis
Du 9 mars au 23 juillet 2018 : Mary Cassatt Une impressionniste américaine à Paris
Du 11 septembre 2015 au 25 janvier 2016 : Florence, portraits à la cour des Médicis
Du 18 mars au 25 juillet 2016 : Monet, Renoir, Pissaro, Sysley, Gauguin… de Honfleur à Giverny. L’atelier en plein air
Du 16 septembre 2016 au 23 janvier 2017 : Rembrandt intime
Du 3 mars au 10 juillet 2017 : De Zurbaran à Rothko. Collection Alicia Koplowitz – Grupo Omega Capital Ω
Cet hôtel particulier de la « plaine Monceau » construit entre 1869 et 1876 était la riche demeure d’un couple de collectionneurs raffinés et connaisseurs, Edouard André, héritier d’une lignée de banquiers et Nélie Jacquemart, peintre en vogue qu’il épousa en 1881. Il n’est pas directement visible depuis le boulevard Haussmann.
Le musée Jacquemart-André a été inauguré en 1913.
Une partie des collections de Nélie Jacquemart est également conservée dans le château-musée du domaine de l’abbaye de Chaalis (45 km de Paris) qu’elle avait acquis en 1902. À sa mort en 1912, elle lègue tous ses biens, dont le domaine et les collections de Chaalis, à l’Institut de France.
Les ruines de l’abbaye cistercienne de Chaalis se dressent dans un parc romantique, dans la forêt d’Ermenonville, non loin de Senlis et de Chantilly (Oise).
Abbaye Royale de Chaalis – 60300 Fontaine-Chaalis
Site de Chaalis
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