Exposition « Charles Ray » à la Bourse de Commerce-Paris, du 16 février au 6 juin 2022.
A travers 17 oeuvres, l’exposition se concentre sur la dimension sculpturale de l’oeuvre de Charles Ray, et plus particulièrement la représentation humaine.
Figure de la sculpture américaine contemporaine, Charles Ray (né à Chicago en 1953, travaille à Los Angeles). Il est exposé pour la première fois dans une institution publique française, le Centre Pompidou – Paris…. et en même temps dans une institution privée, la Fondation Pinault à la Bourse de Commerce ! En tout, une quarantaine d’œuvres soit environ un tiers de la production de Charles Ray.
L’exposition de la Bourse de commerce présente principalement des sculptures parmi les plus récentes, 17 oeuvres au total. Au rez-de-chaussée, dans la rotonde, trois oeuvres sont exposées, un camion rouillé qui avait été compressé et que l’artiste a entièrement décompressé au marteau (Unbaled truck) et deux sculptures humaines, un garçon en acier inoxydable peint en blanc (The new beetle) et un autoportrait de Charles Ray assis, en papier (Return to the one). L’effet dans cet immense espace est saisissant !
Les autres sculptures sont présentées dans les galeries du 2e étage, certaines sont de la même inspiration que celles exposées au Centre Pompidou. Deux éléments retiennent l’attention, d’une part l’échelle de représentation qui surdimensionne certaines oeuvres, créant un sentiment d’étrangeté ; d’autre part la diversité des matériaux utilisés : acier inoxydable, marbre, papier fait main, bois, fibre de verre…
C’est assez perturbant de saisir qu’un immense Christ crucifié (sans sa croix) est en papier tout léger alors qu’on l’imaginait lourd, en plâtre (Study after Algardi). Au contraire, une femme endormie sur un banc (Sleeping woman) pèse plus de 2 tonnes… elle est en acier inoxydable.
Les deux expositions (La Bourse de Commer eet Centre Pompidou) font l’objet d’une publication commune de l’œuvre de Charles Ray, éditée par le Centre Pompidou sous la direction de Jean-Pierre Criqui et de Caroline Bourgeois.
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