L’exposition met en valeur l’histoire et les productions artistiques de peuples d’origine africaine transportés de force en Amérique du Sud et qui se sont structurés en sociétés après avoir refusé l’esclavage et fui dans la forêt.
Au Suriname et en Guyane française, où la forêt les a protégées, ces sociétés (les Saamaka, Dyuka, Paamaka, Boni-Aluku, Matawai et Kwinti) ont d’abord dû défendre leur liberté, puis la paix revenue, elles ont exprimé leur sens du beau, de la grâce : le moy.
L’exposition s’attache à montrer la continuité et la créativité artistique exprimées par ces peuples, en présentant des objets produits dans la première moitié du XXe siècle, – De beaux objets traditionnels, (provenant du musée du Quai Branly) sont exposés, des peignes, des plats, des pagaies, un tambour, un battoir… – ainsi qu’un aperçu des créations actuelles.
Artistes et photographes exposés : Sherley Abakamofou, Carlos Adaoudé, Franky Amete, Wani Amoedang, Antoine Dinguiou, Karl Joseph, Antoine Lamoraille, John Lie A Fo, Nicola Lo Calzo, Feno Montoe, Ramon Ngwete, Gerno Odang, Marcel Pinas, Pierre Verger.
L’exposition « Marronnage, l’art de briser ses chaînes » est proposée par la Maison de l’Amérique latine sur une idée d’Hervé Télémaque.
Commissaires : Geneviève Wiels et Thomas Mouzard.
Source : Maison de l’Amérique latine
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