La Maison Rouge, à Paris dans le 12e arrondissement, a été fondée en 2003 par Antoine de Galbert, collectionneur passionné d’art contemporain.
De 3 à 6 expositions par an s’y déroulent selon un calendrier régulier, sur plus de 1300 m2 d’espaces d’expositions et le patio. Des expositions monographiques alternent avec des projets thématiques et de grandes collections internationales sont présentées une fois par an. Les expositions sont de grande qualité et originales.
La Maison rouge fermera définitivement le 28 octobre 2018. Nous la regretterons.
Jusqu’au 28 octobre 2018, ultime exposition de la Maison rouge : L’Envol ou le rêve de voler.
De 3 à 6 expositions par an selon un calendrier régulier, de février à mai, de juin à septembre, et d’octobre à janvier. Les expositions monographiques alternent avec des projets thématiques et une fois par an, une grande collection internationale est présentée.
Du 17 Octobre 2015 au 17 janvier 2016 : Après Eden, la collection de photographies d’Artur Walther. L’exposition « Après Eden » a présenté une sélection de plus de 500 œuvres d’une cinquantaine d’artistes : photographies anciennes et contemporaines, daguerréotypes, vidéos, revues…
Du 9 mars 2016 au 5 juin 2016 : Ceramix, De Rodin à Schütte : 250 oeuvres originales, de 100 artistes issus de 25 nationalités ont mis en lumière les relations entre art et céramique aux XXe et XXIe siècles.
Du 8 juillet au 18 septembre 2016
– Boris Chouvellon. Modern Express dans le patio de la fondation. Boris Chouvellon, artiste-plasticien français a été élu en 2016.
– Nicolas Darrot. Règne Analogue : Carte blanche à Nicolas Darrot (né en 1972 au Havre), dont les oeuvres se déclinent en sculptures, installations, automates… Plasticien, ingénieur, bricoleur scientifique, il réalise lui-même ses sculptures mécanisées. Il faut s’approcher, écouter ses créatures hybrides désarticulées qui bavardent.
– Eugen Gabritschevsky (1893-1979) : Exposition monographique consacrée à l’œuvre extraordinaire d’Eugen Gabritschevsky, généticien et artiste d’origine russe. L’exposition réunit 230 œuvres, complexes, souvent très belles et poétiques, des paysages peuplés de créatures, d’humains, tout un bestiaire.
Du 22 octobre 2016 au 22 janvier 2017 : Hervé Di Rosa et les arts modestes. Plus jamais seul
Du 24 février 2017 au 21 mai 2017 : L’esprit français
Du 23 juin au 17 septembre 2017
– I did it my way d’Hélène Delprat
– Inextricabilia. Enchevêtrements magiques
Du 20 octobre 2017 au 21 janvier 2018 : La collection Marin Karmitz. Etranger résident
Du 23 février au 20 mai 2018
– Dans le patio, une oeuvre de Lionel Sabatté
– Black Dolls — La collection Deborah Neff
– Ceija Stojka, une artiste rom dans le siècle
Expositions Gabritschevsky et Nicolas Parrot, le 7 septembre à la maison rouge
Chacune des expositions vaut la visite, elles sont aussi étonnantes l’une que l’autre dans un genre différent.
Celle de Gabritschevsky, on a l’impression qu’il ne pouvait vraiment pas s’empêcher de dessiner et peindre sans arrêt, surtout des gouaches et aquarelles dans les années 1940-1950, des centaines et toutes si différentes, étranges. On a l’impression d’être dans ses toiles, presque dans sa tête.
Par comparaison, l’exposition de Parrot nous ferait revenir sur terre et pourtant, quelle étrangeté aussi ! Des sculptures mixtes intégrant souvent des insectes et de la technique et des installations très expressives comme les marionnettes jouant aux humains. Bizarre, dérangeant ou drôle, c’est selon…