Promenez-vous dans Paris à la recherche des oeuvres d’art contemporain dans les jardins et les espaces publics. Certaines oeuvres sont monumentales et connues, d’autres plus petites et discrètes.
La Fontaine Stravinsky, Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle (notre préférée)
Installée depuis 1983 près du Centre Pompidou, la fontaine évoque l’œuvre musicale d’Igor Stravinsky. Les sculptures mécanisées qui peuplent le bassin tournent et propulsent de l’eau en jets irréguliers : alliance des couleurs éclatantes de Niki de Saint Phalle avec les machines de Jean Tinguely peintes en noir.
The Welcoming Hands, Louise Bourgeois (notre préférée également !)
C’est une œuvre de la sculptrice Louise Bourgeois, créée en 1996 et installée en 2000 dans les jardins des Tuileries (du côté du Jeu de Paume) : des mains entrelacées en bronze poli, posées sur du granit. Que racontent-elles ? Elles se tiennent, se serrent, semblent se lâcher comme des gestes de tendresse, d’amour ou bien de peine, d’abandon. Une œuvre émouvante de la géniale Louise Bourgeois.
Dans le jardin des Tuileries, ne manquez pas L’arbre des voyelles de Guiseppe Penone, une autre sculpture contemporaine installée en 1999 dans le grand couvert.
Une vingtaine de sculptures d’Aristide Maillol dans le jardin du Carrousel
Admirez une vingtaine des plus belles sculptures de l’artiste au jardin du Carrousel, entre les Tuileries et le musée du Louvre : La Rivière, La Montagne, L’Air, La Nuit , Venus, Méditerranée, Baigneuse à la draperie, l’Été…
Les Deux plateaux, de Daniel Buren
Connue en fait sous le nom des « Colonnes de Buren », l’œuvre a été créée en 1986 par l’artiste Daniel Buren dans la cour d’honneur du Palais-Royal. Le public peut investir librement cette œuvre et les enfants ne se privent pas d’y grimper ! L’œuvre est conçue en deux plans : le premier « plateau » au niveau de la cour et le second « plateau » en sous-sol et l‘on entend l’eau couler en- dessous. Les colonnes sont en marbre de Carrare et en marbre blanc et noir des Pyrénées.
Ne manquez pas les Sphérades, deux fontaines cinétiques de Pol Bury, construite en 1985, dans lesquelles on peut se refléter et que l’on peut toucher.
Le 13e arrondissement offre de nombreuses fresques de Street art mais également des sculptures monumentales intéressantes.
Monochrome for Paris de Nancy Rubins
La sculpture de 10 mètres de haut, érigée en 2013, est située sur la pelouse centrale de l’esplanade Vidal-Naquet à proximité de la Seine (photo ci-contre). Elle est constituée d’une structure en inox, au sommet de laquelle sont accrochés 50 canoës et 10 barques en aluminium, formant une sorte d’arbre, étonnant. A voir !
La danse de la fontaine émergente, de Chen Zhen et Xu Min
Cette fontaine prend la forme d’un dragon en 3 parties dont le corps ondulant semble émerger du sol : la première partie sort du mur de l’usine souterraine de production d’eau, les deux autres sont en tubes en arc de cercle plantés d’écailles. De l’eau sous pression circule à l’intérieur. A voir Place Augusta-Holmes, Paris 13e
Les rochers dans le ciel, de Didier Marcel
Dans cette oeuvre érigée en 2012, cinq « rochers » en résine polyester (obtenus par moulage de blocs de calcaire bruts de 4 à 5 tonnes, extraits d’une carrière) sont perchés au sommet de mâts d’une hauteur de 7 mètres, Les rochers semblent flotter dans les airs au-dessus des passants, devant l’entrée du parc Kellermann, sur le boulevard Kellermann.
L’arche de la fraternité, de Georges Rousse
Cette œuvre de février 2020 est un symbole d’amitié entre les peuples et se trouve 72 avenue de Choisy, en face du lycée Gabriel Fauré. Conçue par l’artiste Georges Rousse, elle représente le caractère chinois mén qui signifie « porte » ou encore « ouverture ». Elle a été réalisée selon la technique de l’anamorphose, qui ne la rend entièrement visible qu’à partir d’un angle précis… appliquez-vous à découvrir le point, matérialisé au sol sur l’avenue de Choisy.