Exposition Carambolages, du 2 mars au 4 juillet 2016, au Grand Palais – Paris.
L’exposition « Carambolages » est surprenante et singulière. Elle rassemble 185 œuvres variées et originales. Les œuvres se bousculent par similitude ou contraste. L’exposition regroupe les œuvres, tous siècles et continents confondus, par affinités de formes, d’idées, de sentiments… On se laisse porter par l’étonnement et la curiosité.
Le Grand Palais propose une exposition inédite pour décloisonner notre approche traditionnelle de l’art, dépasser les frontières des genres ou des époques et parler à l’imaginaire collectif. Plus de cent cinquante œuvres d’art sont regroupées dans un parcours laissant place à la poésie visuelle, la pédagogie du sensible et les surprises de l’art. Pas de muséographie habituelle, ni de chronologie ni de thématique. L’exposition regroupe les œuvres, tous siècles et continents confondus, par affinités de formes, d’idées, de sentiments…
Le visiteur déambule ainsi parmi les œuvres de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Man Ray ou encore Annette Messager.
Comme l’annonce bien l’introduction à l’exposition : « Votre regard et de ce fait votre imagination et vos interprétations sont sollicitées. »
Commissaire de l’exposition : Jean- Hubert Martin
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais
Au premier abord on ne comprend rien. Pas de chronologie, pas de cartels, juste un récapitulatif des œuvres au sortir de chaque travée. C’est un meli-melo d’objets et de tableaux qui mélangent les époques, les cultures, les genres. Au fil de la visite, on finit par comprendre le parti pris de ce montage. L’idée des associations entre les œuvres laisse libre cours au ressenti de chacun.
À voir si vous aimez les jeux de piste ! J’ai trouvé cette expo plus que déroutante mais elle ne laisse pas indifférente. On se laisse emmener par sa curiosité.
CARAMBOLAGES au grand palais.
Passionnant mais le guide me semble indispensable, ce qui était mon cas.
En effet, cette exposition est très déroutante : aucun cartel, aucun thème global, aucune époque spécifique, certaines oeuvres jamais exposées car moyennement montrables d’après les critères habituels.
On se balade en suivant un itinéraire en serpentin (il faut le savoir !) et les oeuvres sont accrochées sur le principe du jeu de domino ou de la comptine « 3 petits chats – Chapeau de paille … ».
A nous de trouver les liens !
En bout de couloir, des écrans nous donnent, si on le souhaite, les titres, artistes et époques des oeuvres.
Il y avait très peu de monde et ça se comprend car c’est tout à fait inhabituel mais c’est bien dommage. En plus, l’affiche ne donne pas envie d’y aller.
Allez y vite, plus que 4 jours ! J’étais réticent et j’ai attendu les derniers jours pour finalement y aller… je n’ai pas regretté du tout ma visite. Sans doute faut-il parcourir 2 ou 3 travées pour entrer dans le jeu mais ensuite c’est jubilatoire.
Il vaut mieux suivre le sens de l’exposition (flèches sur les murs de présentation) et d’abord regarder les oeuvres sans savoir, puis lire les écrans donnant leurs références.
C’est incroyable les « erreurs » d’interprétation que l’on peut faire… une coupe Suse (Iran) du IX-Xe siècle qui paraît si moderne ou une poupée Nsenga du Mozambique prise pour un objet érotique ! Et bien sûr, on cherche l’enchaînement, en quoi telle oeuvre est reliée à la précédente et à la suivante et ainsi, l’on découvre des détails qui nous avaient échappé.
Il y a vraiment des oeuvres surprenantes, étranges, jamais vues, en tous cas pas sous cet angle. Chaque oeuvre ressort comme mise en valeur de façon particulière.