Endless Portraits – Nicolas Clauss, au Centquatre (paris 19e), jusqu’au 8 août 2017.
Entre photographie et film, ces portraits d’un nouveau genre se rejouent à l’infini. Le frémissement de l’image et la permanence de leurs regards qui nous fixent installent le trouble.
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Entre photographie et film, cette série de portraits d’un nouveau genre est fascinante. Le procédé parait simple pourtant : un visage immobile devant un arrière-plan qui lui est animé, l’ensemble est pris par un appareil effectuant de légères rotations autour du sujet.
Les visages semblent nous regarder intensément et notre propre regard revient toujours se plonger dans celui de ces inconnus. Ils semblent vouloir nous raconter, leur histoire, leur vie et on ne peut s’empêcher de rester face à eux et d’imaginer leur secret, tout en étant nous-mêmes quelque peu déstabilisés.
Biographie de l’artiste : Nicolas Clauss pose les pinceaux en 2000 pour utiliser principalement la vidéo et la programmation. Ses installations et tableaux d’un nouveau genre sont des œuvres génératives, non-figées en « ré-écriture » constante. La démarche du plasticien vidéographe ne cesse de questionner, dans une forme d’anthropologie visuelle et chorégraphique, la figure et la réalité humaine en inventant d’autres modes d’exploration de l’image en mouvement. Après l’exposition de son installation immersive Agora(s) au Art Millenium Museum de Beijing, Nicolas Clauss bénéficiera, en 2017, d’une exposition triptyque à Medellin, Bogota et Manizales dans le cadre de l’année France-Colombie.
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