Différents thèmes sont présentés dans 6 salles du 3e étage du musée des Arts décoratifs, sans suivre d’ordre chronologique, afin de mettre en relief les méthodes de production, les différents types de papiers et leur évolution au cours de l’histoire de l’art du papier peint. Les motifs et les couleurs transforment notre perception de l’espace, jusqu’à faire apparaitre des architectures fictives et des effets de trompe-l’œil étonnants.
Le parcours des 6 salles :
– « Anoblir le mur », dans la 1ère salle, insiste sur la capacité du papier peint à enjoliver les murs, avec par exemple des impressions en arabesque du XVIIIe siècle réalisées par la manufacture Réveillon ou les créations contemporaines du Studio Job et Timorous Beasties.
– « Imaginer le mur », dans la 2e salle, présente des genres artistiques inventés et réinterprétés au fil des siècles, avec des papiers peints tels que ceux d’André Groult, Émile-Jacques Ruhlmann, André Mare, René Fumeron et Léonor Fini.
– « Déguiser le mur », dans la 3e salle, rend hommage au trompe-l’œil à travers des créations des XVIIIe et XIXe siècles (manufactures Desfossé & Karth, Dufour & Leroy). Dentelles et draperies peintes donnent l’illusion que le mur lui-même devient draperie.
– « Raconter le mur » réunit différents courants stylistiques de l’histoire du papier peint : l’étrusque, le néo-classique, le néo-gothique, l’orientalisme, avec les œuvres de grandes manufactures (Délicourt, Desfossé & Karth, Lapeyre, Sanderson, Zuber).
‒ Dans les 5e et 6e salles, « Inspirer le mur » et « Jouer le mur » incluent d’autres matériaux (carton, cuir, substances métallisées), qui libèrent le mur des formes et méthodes classiques. De nombreux créateurs participent au renouvellement des motifs, comme les éditeurs de Piero Fornasetti, Jean-Charles de Castelbajac et Christian Lacroix.
Commissaire de l’exposition : Véronique de La Hougue, conservatrice en chef du département Papiers peints au musée des Arts décoratifs.
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