Goscinny et le cinéma à la Cinémathèque française – Musée du cinéma (Paris 12e), du 4 octobre 2017 au 4 mars 2018
À l’occasion du quarantième anniversaire de la disparition de René Goscinny, La Cinémathèque (Paris) et La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (Angoulême), en partenariat avec l’Institut René Goscinny, organisent une grande exposition consacrée à son œuvre cinématographique et aux influences du cinéma sur son travail.
« Je crois qu’il faut écrire pour la bande-dessinée comme il faut écrire pour le cinéma ». René Goscinny
René Goscinny a écrit et réalisé cinq long métrages : quatre films d’animation – Astérix et Cléopâtre (1968), Daisy Town (1971), Les 12 travaux d’Astérix (1976) et La Ballade des Dalton (1978) – ainsi que le savoureux film « Le viager » avec Pierre Tchernia à la réalisation. Mais cette courte filmographie interrompue par sa mort le 5 novembre 1977, masque une activité soutenue de scénariste pour le cinéma et la télévision, et un rapport passionné à un art qu’il aura passé sa vie à approcher, jusqu’à réaliser son rêve en 1974 avec la création des Studios Idéfix.
Au delà de ses films, l’exposition montre l’inspiration du cinéma chez Goscinny, ainsi le burlesque américain, et notamment Laurel et Hardy, ressurgit en Astérix et Obélix ! Dans Astérix, le cinéma fournit le décorum du péplum, les courses de chars et les combats de gladiateurs, ou encore la reine égyptienne… voir le montage avec les 3 versions de l’histoire de Cléopâtre. La fascination de René Goscinny pour la conquête de l’ouest et les westerns, partagée avec Morris, inspire ses géniales parodies avec « le lonesome cowboy Lucky Luke »…
La reconstitution des studios Idéfix dévoile, planches et scénarios à l’appui, toutes les étapes de création d’un dessin animé. L’exposition est conçue comme une promenade à travers le cinéma de René Goscinny, artiste amoureux de cet art.
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