Cette exposition présente quelque 300 œuvres dont de nombreuses photographies inédites prises par Patrick Zackmann, des années 1970 aux années 2015.
A la recherche de son identité, il parcourt la France et le monde entier. Photographe de l’agence Magnum, il est plus intéressé par la mémoire, les traces du passé que par l’actualité. Patrick Zachmann s’interroge sur lui-même « Est-on juif quand on ignore sa religion et sa culture ?.
De la fin des années 1970 au début des années 1990, il mène une longue « enquête » sur les juifs de France, à travers les rituels, la vie quotidienne, les métiers, les loisirs.
Des photos montrent les rituels, la prière du matin, les professions exercées, tailleur dans les ateliers de confection du Sentier à Paris mais aussi tous les musiciens, écrivains, philosophes, psychanalystes, avocats, médecins …
Il nous entraîne dans sa quête, grâce à ses photos et ses textes, écrits à la première personne, qui émaillent le parcours.
Dans les années 1980, un groupe d’hommes et de femmes originaires d’Europe orientale avait coutume de se retrouver au parc des Buttes-Chaumont et de s’assoir sur les bancs pur discuter en yiddish. Au cours de l’automne 1983, Patrick Zachmann réalise leurs portraits attachants, que l’on peut voir dans l’exposition.
Patrick Zachmann, à la recherche de lui-même, nous entraîne à ses côtés, grâce à ses photos mais aussi avec ses mots. Textes à la première personne et légendes développées prennent le visiteur par la main, c’est une des grandes qualités de l’exposition. Dès l’entrée, le photographe partage le hors-champ avec le visiteur :
Patrick Zachmann fait de nombreux reportages dans le monde. En Afrique du Sud en 1990, pour la libération de Nelson Mandela, il assiste à une manifestation de partisans de l’Apartheid, avec croix gammées et chemises brunes. Au Chili en 1999, il part à la recherche des traces des camps de prisonniers politiques dans le désert d’Atacama. En 2000, six ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, il rapporte des portraits de survivants et des images d’ossuaires qui évoquent l’ampleur du crime. En 2020, il fait le voyage d’Auschwitz-Birkenau, où furent assassinés ses grands-parents paternels, et en revient avec des images également présentées dans l’exposition.
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