Exposition « Tenue correcte exigée, quand le vêtement fait scandale » au musée des Arts décoratifs – Paris 1er, jusqu’au 23 avril 2017.
Cette nouvelle exposition revient sur les évolutions historiques des tenues vestimentaires, en mettant l’accent sur celles qui ont fait débats, qui ont suscité de véritables scandales ! Habits trop courts, trop colorés, trop larges ou non adaptés aux genres, le monde de la mode fait parler de lui. Venez découvrir l’histoire scandaleuse des modes et des vêtements du XIVe siècle à nos jours.
L’exposition explore les infractions et les nouvelles libertés prises sur des normes vestimentaires propres aux valeurs morales de la religion chrétienne du Moyen Age. En effet, l’habit est lié pour l’Eglise au péché originel, il se doit donc d’être sobre et discret. Au cours des siècles des manuels de bonne conduite et de savoir-vivre établissement les codes vestimentaires à suivre.
L’évolution des mentalités, des mœurs et de la vision que la société porte sur les femmes, vont permettre à la mode de se libérer des normes. Ainsi, les tenues des femmes deviennent plus légères et confortables sous Marie-Antoinette puis se masculinisent. Elles peuvent porter le pantalon sans mauvais jugement à partir de la fin des années 1960. Les hommes, quant à eux, abandonnent progressivement le costume pour arborer des tenues plus décontractées. La mode est également liée aux revendications égalitaires. L’année 1968 permet l’adoption du jean unisexe. Les genres ainsi s’effacent petit à petit du vêtement.
L’exposition s’articule autour de trois thèmes forts : Le vêtement et la règle. Est-ce une fille ou un garçon ? La provocation des excès.
Si aujourd’hui la mode peut paraître extravagante ou multiple, peut-on vraiment porter ce que l’on veut ? Sommes-nous toujours orientés dans nos choix vestimentaires par des normes sociétales ? L’exposition nous interroge sur le rapport que chacun entretient avec la mode. Son propos n’est pas d’aborder l’impact de la religion sur les choix vestimentaires dans la société actuelle.
Projet conçu par Denis Bruna, conservateur, dans une scénographie de Constance Guisset,
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