Exposition conçue par Tino Sehgal (né en Grande-Bretagne en 1976, vit à Berlin), du 12 octobre au 18 décembre 2016, au Palais de Tokyo (Paris 16e)
Les œuvres prennent vie à travers les échanges humains tels que la danse, la parole ou le chant, à travers une vaste mise en scène se déployant sur la totalité des 13 000 m² du Palais de Tokyo qui bruit de mille voix.
Le palais de Tokyo comme vous ne l’avez jamais vu, jamais vécu !
Plus vaste projet jamais réalisé par Tino Sehgal, cette exposition réunit un ensemble d’œuvres, dont une sélection de ses pièces majeures, qui se déploient dans l’architecture labyrinthique du Palais de Tokyo. Celles-ci se rencontrent et interagissent les unes avec les autres, dans la continuité des précédentes expériences de l’artiste initiées au Martin Gropius Bau à Berlin en 2015 ainsi qu’à Marrakech en 2016, créant ainsi un nouveau degré de complexité dans ses projets.
Tino Sehgal défie les préceptes conventionnels de l’exposition en se focalisant sur les interactions sociales plutôt que sur les objets inanimés. Ses œuvres prennent vie à travers les échanges humains tels que la danse, la parole ou le chant, et sont présentées pendant l’intégralité des horaires d’ouverture du Palais de Tokyo. Animées par des participants et impliquant souvent les visiteurs, elles possèdent chacune leur propre nature émotionnelle et esthétique ; dans ces expériences troublantes et intenses, elles entrent les unes avec les autres dans une danse qui fait de l’exposition une entité en permanente métamorphose.
Commissaire : Rebecca Lamarche-Vadel
(Source : Tino Sehgal – Palais de Tokyo)
C’est une vrai expérience, échanges, partage, fou rire pour peu qu’on se laisse entraîner d’une salle à l’autre, d’une interlocutrice de 9 ans qui demande « C’est quoi le progrès pour toi? » à d’autres personnes « humaines » de tous les âges.
Pas de peinture, pas de sculpture, ni vidéos ni installations, que du vivant, des « humains » qui bougent nous emmènent dans les vastes salles du Palais de Tokyo pour une déambulation vers l’inconnu.
Il me semble que This progress est une nouvelle oeuvre dont je n’avais pas entendu parler à Shanghai.
Des amis qui y étaient m’ont appelée pour que je les rejoigne aussitôt… ils n’ont rien voulu m’expliquer mais j’y suis allée en sentant leur voix vibrer bizarrement.
Arrivée là-bas je les ai retrouvés, eux sortaient, semblant euphoriques mais mystérieux ne voulant toujours rien me dire alors je suis entrée seule et j’ai vu ou plutôt entendu, répondu sans trop réfléchir.
Drôle d’expérience, même si à un moment, je me suis sentie un peu perdue sous ces hauts plafonds blancs ; ça laisse une impression incroyable!