Tintoret. Naissance d’un génie au musée du Luxembourg (Paris 6e), du 7 mars au 1er juillet 2018
L’exposition se concentre sur les quinze premières années de la carrière du peintre et permet ainsi de comprendre comment il s’est construit. Elle montre la diversité du travail de Tintoret et sa volonté de frapper l’œil : peinture religieuse ou profane, décor de plafond, petit tableau décoratif rapidement exécuté, portrait de personnalité en vue ou d’ami proche, dessin ou esquisse…
A l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du Tintoret (1518 – 1594), le musée du Luxembourg célèbre l’un des grands peintres de la Renaissance vénitienne. L’exposition retrace l’ascension sociale d’un homme, fils de teinturier, qui, grâce à son talent, parvint à s’élever dans la société, à s’imposer et à se faire un nom sans rien oublier de ses propres origines.
Elle se concentre sur les quinze premières années de sa carrière, période déterminante pour lancer sa carrière dans une Venise cosmopolite. Elle propose de suivre les débuts d’un jeune homme ambitieux, pétri de tradition vénitienne mais ouvert aux multiples nouveautés venues du reste de l’Italie.
Les œuvres rendent compte de la diversité du travail de Tintoret et de sa volonté de frapper l’œil : peinture religieuse ou profane, décor de plafond, petit tableau décoratif rapidement exécuté, portrait de personnalité en vue ou d’ami proche, dessin ou esquisse…
L’exposition est organisée en 7 espaces
Prendre son envol : ses premières oeuvres
Orner les salons : petits tableaux décoratifs (il n’y a pas de cour ni de grand mécène princier à Venise et un marché de l’art apparaît où peuvent être proposés des peintures réalisées à dessin)
Capter les regards : des portraits intenses de proches ou de personnalités (notre espace préféré)
Partager l’atelier : des oeuvres attribuées à Tintoret et d’autres à des artistes de son entourage
Mettre en scène : témoignages du contact de Tintoret avec le théâtre et l’architecture (Entre 1442 et 1565, Venise compte plus d’une cinquantaine de troupes de théâtre)
Observer la sculpture : de nombreux moulages se trouvaient dans l’atelier de Tintoret (de marbres antiques, répliques de sculptures de Michel-Ange…)
Peindre la femme : entre 1951 et 1956, le nu féminin occupe une place importante dans sa production, Eve, Suzanne, les Muses… (on verra notamment Le Péché originel peint en 1951-1952)
Pour moi qui connais peu la peinture de Tintoret, les thèmes des espaces m’ont aidé (« pédagogique »=). Mais je n’ai pas trouvé l’ensemble transcendant, sans doute parce qu’il n’y a que ses oeuvres de jeunesse.
Ce que j’ai préféré ce sont ses portraits à cause de leur regard, dont son autoportrait qui marque l’entrée de l’expo. et bizarrement le grand tableau que j’ai aimé est « Le Lavement des pieds » … longtemps attribué à un autre il me semble ! Est-ce définitivement une oeuvre du Tintoret ? D’ailleurs pas mal de toiles sont de ses élèves ou avec ses élèves.