Exposition « Zao Wou-Ki. L’espace est silence », au musée d’Art moderne de la ville de Paris du 1 juin 2018 au 06 janvier 2019
Le Musée d’Art moderne (MAM, Paris 16e) présente la première grande exposition à Paris depuis 15 ans consacrée au peintre Zao Wou-Ki (1920-2013).
Coup de coeur pour ses grands formats somptueux, notamment à l’huile sur toile.
Le peintre chinois Zao Wou-ki (1920-2013) est aujourd’hui considéré comme un peintre majeur du XXe siècle mais les occasions de voir ses oeuvres à Paris ont été relativement rares, aussi l’exposition du musée d’Art moderne est bienvenue. Elle montre les peintures et les encres créées par l’artiste à partir des années 50, lorsqu’il adopte l’abstraction.
Le parcours débute avec l’oeuvre intitulée Traversée des apparences (1956) et présente une sélection de quarante œuvres de grands formats dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées.
Zao Wou-ki a vécu au croisement de plusieurs univers. Il quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris, au moment où l’art commence à se partager entre la France et les États-Unis. S’il appartient à la scène parisienne qu’il apprécie, il perçoit très tôt le dynamisme de la peinture américaine. Puis, progressivement, il renoue avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté volontairement.
La nature, la peinture et la musique imprègnent son oeuvre. L’exposition montre bien la portée universelle de son travail et sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle. Ses grands formats, en particulier les peintures à l’huile sur toile, font apparaître les superpositions de couleurs et de matière, tout en semblant en transparence. Elles sont magnifiques et laissent libre l’imagination.
« Je voulais peindre ce qui ne se voit pas, le souffle, la vie, le vent, le mouvement, la vie des formes, l’éclosion des couleurs et leur Fusion » Zao Wou-Ki
Commissaires : François Michaud, Erik Verhagen
L’exposition bénéficie du soutien de la Fondation Zao Wou-Ki.
Sublime, la couleur est tellement vivante.
De très grands formats « abstraits » mais ça dit tellement de choses, on peut rester devant longtemps, oublier le bruit, les autres autour… difficile de revenir à la réalité de la salle d’exposition
L’océan, le désert, la terre, les montagnes, l’infini…
Simplement des couleurs, des formes et tout semble jaillir sous le pinceau de Zao Wou-ki, aussi bien la tempête que la douceur, le bonheur ou la peur. Devant ses tableaux, restant de longs moments, on est plongée dans des univers inconnus et proches à la fois.
C’est beau, immense et accessible.
Éblouissant. C’est d’une finesse, d’une beauté, d’une sensibilité inouie. Il y a un espace infini, de la lumière, de la profondeur, de la légèreté, une technique incroyable qui se fait totalement oublier tellement cette peinture est légère, sensible, évocatrice, planante, immatérielle. C’est rare de rencontrer cet accomplissement et cette subtilité. A voir et revoir
merci pour toute cette beauté