Près de 1 400 minéraux sont exposés.
Les 24 vitrines panoramiques présentent les minéraux selon un classement en famille et sous-famille basé surtout sur leur formule chimique. Les minéraux ont été sélectionnés parmi les plus beaux ou les plus importants scientifiquement et ils représentent environ 500 des 4 200 espèces connues.
Les minéraux sont fragiles : par exemple, le gaz carbonique produit le vert de gris sur les cuivres natifs, les oxydes de soufre noircissent les argents natifs et l’oxygène conduit à la “maladie de la pyrite” qui a détruit tant de sulfures. C’est pourquoi, les vitrines sont presque hermétiques et la lumière modérée pour mettre les minéraux à l’abri de la poussière et des variations de température et d’hygrométrie.
A part quelques minéraux polis ou sciés, toutes les formes que l’on voit sont naturelles. Et certaines ressemblent à des œuvres d’art, d’une beauté irréelle.
Le parcours des 24 vitrines suit un cheminement partant des Éléments natifs (vitrine 1) dont les métaux nobles, l’or, l’argent, le cuivre, le platine ;
Halogénures (vitrine 2) ; Oxydes et hydroxydes (vitrines 3 et 4) dont les rubis, saphir, chrysobéryl ; Sulfures et sulfosels (vitrines 5 à 7) où admirer le cristal de tétraédrite bleuté, (le plus grand connu) ; Borates (vitrine 8) ; Sulfates (vitrines 8 et 9) ; Chromates, wolframates et molybdates (vitrine 10) ; Carbonates (vitrines 11 et 12) ; Phosphates, vanadates et arséniates (vitrines 13 à 15) ; Silice (vitrine 16) ; Nesosilicates (vitrines 17 et 18) ; Sorosilicates (vitrine 19) ; Cyclosilicates (vitrine 20) ; Inosilicates (vitrine 21) ; Phyllosilicates (vitrine 22) ; jusqu’aux Tectosilicates (vitrines 23 et 24) comme la lazurite ou « lapis lazuli » connue depuis l’Antiquité.
Tous les minéraux ont leur formule chimique inscrite et il est intéressant de repérer les éléments qui les composent : Mn, Cu, S, As, Fe, Si, Ca, Zn…
Les vitrines murales reçoivent les minéraux de plus grandes dimensions sans suivre de classification particulière. Une partie est réservée à la présentation des nouvelles acquisitions dignes d’être exposées : environ une dizaine par an. Des expositions temporaires y sont également organisées.
La collection de minéraux de l’UPMC est l’une des plus anciennes de France. Elle s’est constituée peu après la création de la chaire de Minéralogie à la Sorbonne en 1809. Sa vocation était pédagogique, pour l’enseignement et la recherche. Le fonds s’accroît rapidement pendant tout le 19e siècle. En 1954, il s’enrichit d’une partie de la collection Louis Vésignié (1870-1954), grand collectionneur qui rassembla une collection minéralogique de près de 50 000 échantillons.
A partir de 1970, la collection de minéraux fut ouverte au public lors du déménagement de la faculté des Sciences à Jussieu. La collection est alors présentée comme des œuvres d’art, dans une salle d’exposition inspirée de la salle des joyaux de la couronne d’Iran.
L’installation de la collection dans les vitrines panoramiques de l’espace actuel du campus de Jussieu date de 2015.
La collection de minéraux de l’université est composée d’environ 16 500 spécimens qui se répartissent entre la collection exposée et un fonds en réserve. Elle comprend également une collection d’ouvrages historiques et de documentation, une collection de modèles cristallographiques et quelques instruments scientifiques.
Le campus de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) avec des oeuvres d’art et sculptures disséminées entre les tours et les carrés d’ herbes folles.
D’un côté de l’université se trouve le Jardin des Plantes et ses musées dont la Ménagerie.
De l’autre côté, l’Institut du Monde arabe dont on a une vue directe depuis la dalle de l’Université.
Galerie de minéralogie et de géologie du Muséum, dans le Jardin des Plantes (36 rue Geoffroy Saint-Hilaire – 75005 Paris).
Musée de minéralogie Mines Paritech, à la lisière du Jardin du Luxembourg (60 boulevard Saint-Michel – 75006 Paris).
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