Le musée de l’Homme propose un parcours en 3 temps, rien de moins que ces 3 questions fondamentales : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?
Les recherches et les découvertes scientifiques les plus récentes sont mises en regard des pièces emblématiques des collections du musée, un crâne de Cro-Magnon, celui de Descartes, la Vénus de Lespugue, statue en ivoire datant du paléolithique supérieur et bien d’autres…
Le nouveau musée de l’Homme s’adresse à un large public avec l’objectif de raconter l’évolution de l’espèce humaine et son avenir, avec des questions « de base » : d’où venons-nous ? Qui sommes-nous? Où allons-nous ? Rien de moins ! Ces 3 questions rythment le parcours de visite.
L’approche présente les composantes biologiques, culturelles et sociales de l’évolution de l’Homme. Les recherches et les découvertes scientifiques les plus récentes sont mises en regard des oeuvres et pièces emblématiques des collections du musée.
Dans « la Galerie de l’Homme », l’exposition permanente s’étend sur 2 500 m2 en 2 niveaux pour répondre aux 3 questions posées.
En début de parcours, la question « Qui sommes-nous ? » est posée d’emblée. Cires anatomiques, fossiles et crânes, objets tirés des collections du musée et dispositifs scénographiques et sonores (chant de dizaines de populations à travers le monde, toutes les langues et dialectes) dévoilent ce qui définit l’Homme : la pensée, la vie en société, le langage, le corps…
La deuxième question, « D’où venons-nous ? » retrace l’histoire de nos origines à la lumière des dernières découvertes scientifiques et montre que l’évolution n’a pas été linéaire mais qu’elle a vu coexister plusieurs espèces d’hommes en même temps. Des fossiles de nos ancêtres sont présentés, comme celui de Toumaï, le premier prétendant à la lignée humaine, ou de Lucy, jeune australopithèque découverte par Yves Coppens en 1974. Ils sont replacés dans leur environnement, avec notamment les outils qu’ils fabriquaient. Et pour la première fois, les originaux des crânes de Néandertal et de Cro-Magnon sont présentés au public, dans l’« abri des ancêtres ».
La dernière partie « Où allons-nous ? » interroge le devenir de l’humain et de la planète. Quelle empreinte laissons-nous sur l’environnement, avec la mondialisation, la surpêche, la déforestation, le réchauffement climatique… ? Les questions sont posées de façon très claire et en réponse, les messages portés par des films, des dispositifs d’exploration, des objets dont une yourte mongole, un car en provenance de Dakar… aident à comprendre les enjeux qui conditionnent l’avenir de l’humanité.
Le Balcon des sciences fait le lien entre les visiteurs du musées et les chercheurs qui travaillent dans le laboratoire-musée. Cet espace propose au public de découvrir les dernières actualités des sciences de l’Homme et les méthodes de travail des scientifiques. Toutes les semaines, un chercheur répond aux interrogations des visiteurs.
Les collections comprennent 700 000 objets de Préhistoire, 30 000 spécimens et représentations du corps humain témoignant de la diversité des Hommes, 6 000 objets illustrant l’appropriation de la nature par les sociétés humaines, des milliers d’enregistrements et de films rapportés du terrain par les chercheurs…
Le musée accueille dans ses locaux le Centre de recherche sur l’évolution de l’Homme et des sociétés, organisé en deux départements : « Histoire naturelle de l’Homme préhistorique » et « Hommes, natures, sociétés », tous deux liés au CNRS. Un nouveau centre de génétique humaine ainsi que l’équipe de primatologie, hébergée auparavant au Muséum national d’histoire naturelle, y sont rattachés.
150 chercheurs, anthropologues, préhistoriens, généticiens, travaillent dans les laboratoires du musée de l’Homme, où quatre plateaux techniques – imagerie 2D/3D, génétique, datation des matériaux, audiovisuel – ont été installés.
Du 13 février au 3 juin 2019 : « Tromelin, l’île aux esclaves oubliés »
Du 28 mars 2018 7 janvier 2019 : Néandertal L’expo.
Du 12 octobre 2016 au 18 septembre 2017, Frans Krajcberg, un artiste en résistance au musée de l’Homme en partenariat avec l’Espace Krajcberg et la mairie de Paris.
Du 12 octobre 2016 au 02 janvier 2017, dans l’espace d’expositions temporaires : Tribu/s du monde
Du 13 octobre au 31 décembre 2016, deux messagers du bout du monde : Une parure du chef papou Mundiya Kepanga et La pirogue Kindy Challwa du peuple Kichwa de Sarayaku.
Le musée de l’Homme a rouvert le 17 octobre 2015, complètement renouvelé et réinventé, après six ans de travaux.
Il est situé dans le vaste ensemble architectural du Palais de Chaillot qui donne sur l’esplanade du Trocadéro, avec vue sur la Seine et la Tour Eiffet de l’autre côté de la rive.
Le Palais du Trocadéro fut construit en 1878, pour l’Exposition universelle. Le Palais de Chaillot lui succéda lors de l’Exposition internationale des Arts et Techniques en 1937. Aujourd’hui, le Palais de Chaillot abrite quatre institutions : le Musée national de la Marine et le Musée de l’Homme dans l’aile Passy ; la Cité de l’Architecture et du Patrimoine dans l’aile Paris ; le Théâtre national de Chaillot dans les parties centrales et souterraines.
Le musée est situé dans un vaste ensemble architectural avec l’esplanade du Trocadéro d’où l’on peut voir les jardins, la Seine, la Tour Eiffel… C’est un vaste lieu de promenade touristique pour petits et grands.
Chaillot est appelé « la colline des musées » : le musée de la Marine et la Cité de l’Architecture et du Patrimoine sont installés dans le même Palais et, à quelques rues, le musée d’Art moderne, le musée Galliera, le musée Guimet, le Palais de Tokyo…
Le musée de l’Homme est clair et aéré avec de belles vitrines et des dispositifs qu’on peut toucher, je ne me souviens pas s’il était si poussiéreux que ça avant !
Pour ceux qui se demandent quelle est la taille des cerveaux de certains animaux (et où se situe celui des humains ?), on a la réponse dans ce musée : dans une vitrine il y a les cerveaux de tout un tas d’animaux, du moineau (tout petit) à l’éléphant (apparemment le plus gros) en passant par celui de l’alligator qui a la forme de la bête…
Sinon on peut entendre des langues et dialectes sur tout « un mur de langues » : des langues en genre caoutchouc sur lesquelles on tire pour entendre parler. On voit des vrais fossiles et crânes des hommes de la préhistoire et d’avant au néandertal, ça fait quelque chose de contempler des os si vieux, de 300 000 ans !
La dernière partie est sur ce qu’on est entrain de devenir… un peu inquiétant pour finir. En tout je suis restée au moins 2 heures et je n’ai pas tout vu tout lu.